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Guidi est né à Paris dans un milieu très modeste - père poinçonneur au métro parisien, mère femme de ménage et concierge. Exemple symbolique: dès l'âge de huit ans et demi, ses parents l'ont laissé traverser Paris seul pour aller assouvir sa passion du chant au théâtre de l'Opéra-Comique . Il montait les étages jusqu'au poulailler à toute vitesse pour réserver des places à ses amis âgés, mais toujours si jeunes, qui partageaient son enthousiasme. On lui offrait sa place et quelques friandises.
Ainsi a-t-il commençé à forger sa culture musicale qui deviendra au fil des ans très vaste et « pointue » à la fois. Connaissant par coeur des dizaines d'oeuvres et capable de reconnaître les interprétations de Yehudi Menhuin ou de Zino Francescatti, de Svjatoslav Richter ou de Samson François, il travaillera toujours en écoutant de la musique classique, devenue essentielle à son environnement et à son propre silence.
A 14 ans, après son certificat d'études, il décide d'être peintre, tout en travaillant dans une usine où il était très apprécié et où il aurait pu accéder à de hautes responsabilités... Il choisira l'Art !
A 16 ans, son père lui offre son premier chevalet et l'inscrit sur sa demande à l'atelier de la RATP ( Régie Autonome des Transports parisiens ), qui offrait alors à ses employés et à leur famille des cours de haut niveau, dans toutes sortes de disciplines.
Puis Guidi étudie à l'Académie de la Grande Chaumière et il rencontre Edmond Heuzé, membre de l'Institut et professeur aux Beaux-Arts, un maître qu'il a toujours évoqué avec beaucoup de respect et d'affection tout au long de sa vie. C'est avec lui qu'il a appris toutes les techniques et surtout le dessin, qui le passionnera toujours.
A noter qu'en ce qui concerne la sculpture, Guidi était absolument autodidacte.
Une des premières huiles de Guidi : Portrait de son père
