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Sculpture emblématique inspirée par des photos de moi jouant la tragédie grecque dans la pièce d'Eschyle, adaptée par Paul Claudel, « les Choéphores ».
La tragédie grecque a été la raison de ma vocation théâtrale depuis mon adolescence, et but enfin atteint, curieusement juste avant que le cancer ne se déclare.
Guidi ne m'a jamais vue en scène, ma carrière s'étant arrêtée avec ma maladie mais il a « senti », à travers quelques photos, toute l'émotion qui m'habitait.
Ce « fatum » grec, destin tragique inéluctable auquel j'aspirais sans doute inconsciemment, sera pourtant contrecarré à la fois par l'amour et le déni de Guidi et par l'énergie de la « malade » que j'étais, qui ne se comportera jamais en malade et « refusera » de mourir tout en en acceptant l'idée presque sereinement.
La sculpture est sobre et rigoureuse, elle n'est pas dramatique mais paraît seulement « inéluctable » comme la mort - qui est notre « fatum » à tous.
Sculpture originale ( terre cuite patinée à l'étrusque )
