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L’oiseau englué si tragique, le diable-cochon si comique, la chauve-souris effleurant à peine, malgré une présence incroyable, l’espace du papier, le taureau « de Picasso », sont tous à la fois très figuratifs et « imaginaires « .
Mais il est bien d’autres œuvres qui laissent découvrir des animaux qu’on ne saurait nommer et qui sont eux aussi venus au bout des doigts de Guidi sans véritable intention de départ.
Guidi aimait beaucoup les animaux et m'avait confié quelque temps après notre rencontre, ce qui m'avait attendrie et amusée, qu'une vache, lorsqu'il était en Normandie, était littéralemment tombée amoureuse de lui, venant le voir régulièrement sans rien attendre de lui que sa présence. Il avait eu aussi une poule qu'il avait apprivoisée...
Guidi aimait particulièrement les chats et lorsqu'Arthur, notre chat noir ( les chats aussi peuvent être cabotins ! ), qui aimait tant à poser pour les photos ou les caméras des journalistes, est mort, il fut inconsolable et ne pouvait, longtemps après, l'évoquer sans être au bord des larmes...
Il était donc fatal que les animaux, présents affectivement dans sa vie, le soient aussi dans son oeuvre.
Cacatoes rouge et bleu
